Carnet de Route en Equateur

Jeudi 14 février, quatre sympathiques membres du club alpin du Pays de Gex

sont venus présenter leur voyage:

Carnet de Route en Equateur

organisé par et pour les jeunes du CAF

Eloïse Jenninger nous raconte ce voyage réalisé en juillet 2018 :

Nous commençons véritablement notre expédition à Guangaje, village perdu à 3845 m d’altitude, nous aidons et nous rencontrons les habitants, la plupart du peuple Quechua.

Tout au long de la semaine, nous aurons aidé à construire une maison, à ramasser des pommes de terre, à approvisionner en eau et en nourriture des familles…

Mais ce que nous retiendrons de cette expérience, ce sera surtout les sourires échangés : pas besoin de parler la même langue. Ces cinq jours dans le village de Guangaje resteront gravés en nous.

Nous visitons ensuite la capitale de l’Équateur : Quito. Son marché et ses nombreux monuments historiques, le tout dans une chaleur intense.

Au cours de l’expédition et même bien avant, nous nous étions préparés physiquement et mentalement, en réalisant en Europe des sommets de plus en plus élevés tel que le Bishorn, et l’aiguille du Tour et ici en Equateur le Ruccu Pichincha 4794 m et l’Illiniza norte 5116 m pour ceux qui n’avaient pas le soroche (Le mal des montagnes).

La fin du voyage se fait sentir lorsqu’arrive l’ascension du Cotopaxi, un sommet à quelques 5900m.

Nous sommes montés au refuge de jour. Puis à minuit, c’est l’heure du départ avec comme objectif : la « cumbre » du Cotopaxi. Nous avançons pendant deux heures environ, et il est alors temps de s’équiper et de s’encorder : crampons, piolet, pour partir à l’assaut du glacier.
Sur une soixantaine de personne parties du refuge, personne ne fera le sommet ce jour-là. Seule une dizaine ont persévéré après le glacier. Le brouillard, le vent violent, la neige qui fouette le visage.

C’est cela aussi la montagne : Penser au retour, sentir et évaluer ses limites… Cela peut parfois être très frustrant mais dans tous les cas, nous pouvons être fiers de nous.

Pour terminer ce voyage en beauté, une visite de la foret de nuage, s’impose, avec guide local bien entendu.

Et découverte des spécialités chez les habitants du village.

Au retour, des larmes coulent sur les joues pour pleins de raisons qui se mélangent. Chacun a réalisé que cette expédition était encore une charnière de plus vers une transition, quelle qu’elle soit.

Ils ont ensuite répondu aux questions de l’assistance:
et puis ont eu droit au buffet habituel

Alléchant !

Pour en savoir plus:  Le site du CAF